Embellie pour le baril qui dépasse 61$
Suite au coup porté au monde par le coronavirus en 2020, on ne peut s’empêcher d’espérer que 2021 sera meilleur. Le deuxième trimestre de 2020 a été particulièrement difficile pour l’économie mondiale, en particulier les marchés de l’énergie. Les prix du pétrole sont entrés en chute libre. Le West Texas Intermediate (WTI), un brut de référence majeur, a atteint un creux historique de moins 40 $ le baril le 20 avril. Cependant, les prix du pétrole ont parcouru un long chemin depuis. L’OPEP + a joué un rôle crucial dans la reprise des marchés pétroliers, s’accordant sur des réductions sans précédent en avril 2020. L’accord devrait durer deux ans, mais les réductions sont progressivement réduites. En décembre 2020, les prix du pétrole dépassaient 50 dollars le baril (Brent). Cette reprise s’est maintenue depuis.
Oil prices: The longer view ($ per barrel)
Source: US EIA
Si l’on regarde les marchés pétroliers en 2021, même si les risques abondent, il y a lieu d’être optimiste. Cela ne veut en aucun cas dire que tout sera rose indéfiniment. Mais pour les prochains mois, les producteurs de pétrole pourraient sentir le vent souffler en leur faveur.
Cours de clôture
Les cours du pétrole ont enregistré depuis mardi une nouvelle série de hausse et fini à leur plus haut en un an, tirés par une série de facteurs encourageants du côté de l’offre ou de la demande.
A Londres, le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l’InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 0,88% ou 53 cents par rapport à la clôture de lundi, s’établissant à 61,09 dollars.
Le baril américain de WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. pour le mois de mars s’est apprécié de 0,67% ou 39 cents, terminant à 58,36 dollars.
Le BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l’InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. reste sur une impressionnante série de huit séances consécutives de hausse. Le WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. a quant à lui bouclé sa septième progression d’affilée.
Les deux contrats de référence en Europe et aux États-Unis se sont appréciés d’environ 20% depuis le début de l’année et ont retrouvé des prix plus vus depuis fin janvier 2020, avant que la pandémie ne les précipite dans l’abîme.
“Nouveau jour, nouveau sommet: aujourd’hui ne fait pas exception“, note Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.
Le pétrole brut “accroît ses gains, stimulé par les réductions d’approvisionnement des principaux producteurs, une discipline stricte (de respect des quotas) et l’espoir de nouvelles mesures de relance économique aux États-Unis“, a énuméré Avtar Sandu, de Phillip Futures.
L’analyste fait référence à la politique de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui a réduit fortement sa production d’or noir depuis le printemps dernier, et s’astreint toujours collectivement à une coupe de quelque 7 millions de barils quotidiens.
Le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l’InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 2,10% ou 1,29 dollar à Londres par rapport à la clôture de jeudi, à 62,43 dollars, peu après avoir atteint 62,85 dollars.
Le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. pour le mois de mars a grimpé dans le même temps de 2,11% ou 1,23 dollar à 59,47 dollars.
Les cours des deux principales références européenne et américaine du brut, qui avaient passé une grande partie de la journée à Londres dans le rouge, sont repartis à la hausse en cours de séance, revenant à des prix plus vus depuis respectivement les 24 et 10 janvier 2020.
“C’est juste le fait d’un marché haussier“, a expliqué Bill O’Grady, de Confluence Investment.
“Habituellement, à cette époque de l’année, on assiste à une hausse de 10% à 15% des réserves de brut, c’est la norme. Mais cette année, on n’a vu qu’une suite de réductions des stocks, et cela est vraiment inhabituel“, a poursuivi l’analyste ajoutant qu’on assiste “à une demande en croissance face à une offre assez stable, ce qui fait gonfler les prix.”
Deux rapports publiés jeudi par l’AIE et l’OPEP, faisant état de perspectives mitigées sur la demande d’or noir, étaient pourtant venus rafraîchir les marchés la veille et plus tôt dans la journée.
Les cours du pétrole se sont nettement repris vendredi, touchant de nouveaux plus hauts en plus d’un an, et ce malgré les perspectives mitigées partagées la veille par l’Agence internationale de l’Energie (AIE) et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Les pays producteurs croisent donc les doigts afin que leurs économies ne soient pas davantage impactées par les conséquences de la pandémie de la COVID-19.