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Les travaux d’un gazoduc de 144 km sur le point d’être lancés

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Une étape décisive  est sur le point d’être franchie par le Sénégal vers son indépendance énergétique. Pour l’approvisionnement en gaz naturel du marché domestique, le pays annonce accueillir très bientôt son tout premier gazoduc terrestre long de 144 km. L’Agence américaine pour le commerce et le développement (Ustda) en charge du financement de l’étude de faisabilité du projet de construction du gazoduc est en phase d’études avancées. D’un coût d’environ à 131,2 milliards FCFA, soit 200 millions d’euros, le pipeline terrestre permettra de transporter du gaz de l’usine de traitement du site Yakaar-Téranga jusqu’au neuf centrales à gaz.

« Ce gazoduc deviendra l’épine dorsale du secteur gazier national sénégalais et contribuera à créer l’infrastructure nécessaire pour alimenter les centrales électriques du pays et transformer son secteur énergétique », avait déclaré en août dernier Todd Abrajano, directeur de l’exploitation de l’USTDA, chef de l’agence. « Les entreprises américaines sont désireuses de s’associer au Sénégal pour saisir cette opportunité, et nous avons l’intention de faire une différence significative dans la vie de millions de Sénégalais en réduisant les coûts de production d’électricité jusqu’à 50 % » a-t-il ajouté lors d’un webinaire avec le ministre sénégalais d’alors du Pétrole et de l’énergie, Mouhamadou Makhtar Cissé, l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Tulinabo S. Mushingi, et le directeur général du FONSIS, Papa Demba Diallo.  

 L’année dernière, les Américains ont approuvé une subvention de près de 1,3 million de dollars (environ 700 millions FCFA) pour soutenir le développement du réseau de gazoducs du Sénégal.  Ce don de l’USTDA devrait permettre de définir les spécifications techniques et les aspects économiques de ce projet très stratégique pour le Sénégal.  En collaboration avec PETROSEN et SENELEC et en accord avec le Ministère du pétrole et de l’énergie, il s’agit d’un projet stratégique qui accélère l’utilisation du gaz, en particulier dans la production d’électricité, et contribuera à faire baisser le coût de l’électricité, dit-t-on. Cela contribuera à stimuler également le secteur industriel sénégalais et à rendre nos entreprises plus compétitives, ont soutenu les autorités du Sénégal, lequel vise à augmenter sa capacité de production à 2,5 GW d’ici 2030.

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