Forages Projet pétrolier Sangomar: Les marins ont cessé toute activité
Les marins sénégalais, à bord de l’Ocean Black Rhino, sont en grève depuis ce mardi 25 janvier 2022. Ils protestent contre la non application de la grille salariale, entrée en vigueur, depuis le premier janvier 2022, entre autres.
Les marins sont très en colère. Ils se disent surpris et étonnés de la décision de la société de placement InterContinental des Services et l’employeur Diamond Offshore, de ne pas appliquer la grille salariale entrée en vigueur depuis le premier janvier.
Cela a créé un “choc émotionnel”. Il s’agit d’une nouvelle “frustrante et révoltante”. Ces sénégalais appellent cela un “non respect des droits des travailleurs et de l’autorité maritime, l’Agence Nationale des Affaires Maritimes (ANAM).
Les marins sénégalais qui ont cessé toute activité à bord du navire de forage des puits du champ pétrolier de Sangomar, réclament le “rétablissement des droits octroyés par la nouvelle grille salariale et le paiement sans délai de nos collègues, à terre depuis des jours et des semaines et qui peinent à percevoir leurs salaires jusque-là”, déplorent-ils.
L’ANAM interpellée
Ils ont adressé une lettre d’information au Directeur Général de l’ANAM. Dans cette note, les travailleurs parlent d’une grande consternation”, suite à l’entretien avec le manager général de Diamond Offshore au Sénégal. “Diamond et ICS Sénégal n’ont jusque-là pas adopté la grille salariale mise en application depuis le 1er janvier 2022 par l’autorité maritime”, font constater les marins.
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Cela signifie que “nous continuerons à percevoir les salaires abrogés par la nouvelle grille salariale, ce jusqu’à ce que Diamond et ICS Sénégal décident d’appliquer cette dernière”, constatent-ils avec amertume. Ils ont déploré cette situation qu’ils ont qualifié de “manque de respect de nos employeurs envers l’autorité maritime.
Depuis plusieurs mois, ces marins réclament « une bonne amélioration de leurs conditions et une plus grande clarté des termes qui les lient avec l’employeur. La convention de l’offshore qui est en train d’être rédigée par une commission pilotée par l’ANAM, est perçue comme un espoir de voir les choses changer positivement. Depuis plusieurs mois, les acteurs y réfléchissent.
Par : Abdou Diouf Junior