Arrivée de GNL américain pour la SENELEC, la centrale de Bel Air bascule vers le gaz ce 13 mai
𝐒𝐞𝐧𝐞𝐥𝐞𝐜 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐡𝐢𝐭 𝐦𝐚𝐠𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐮𝐢𝐥 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞𝐭𝐞́ 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 :
Dans un événement à la portée historique pour le Sénégal et toute l’Afrique subsaharienne, la Senelec vient d’accueillir avec éclat sa toute première cargaison de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) à bord du majestueux navire Maran Gas Kimolos, affrété par TotalEnergies. Cette livraison exceptionnelle, en provenance de l’unité d’exportation de 𝐂𝐨𝐫𝐩𝐮𝐬 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢 𝐚𝐮 𝐓𝐞𝐱𝐚𝐬 (𝐄́𝐭𝐚𝐭𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐬), marque officiellement la mise en service du terminal flottant de regazéification (FSRU) déployé au large de la capitale sénégalaise.

Cette opération stratégique symbolise bien plus qu’un simple approvisionnement énergétique : elle incarne le pivot décisif du Sénégal vers une électricité plus propre, moins coûteuse, et plus résiliente face aux fluctuations des marchés internationaux du pétrole. L’arrivée de ce gaz liquéfié américain, dont TotalEnergies demeure le plus grand exportateur outre-Atlantique, marque le début d’une véritable transition énergétique nationale, substituant progressivement le gaz naturel au mazout lourd traditionnellement utilisé.
L’ancrage du Maran Gas Kimolos au large de Dakar ne constitue pas seulement une prouesse logistique et technologique, mais aussi une affirmation claire de la stratégie nationale visant à positionner le Sénégal comme un hub régional du gaz naturel, doté d’une capacité opérationnelle unique en Afrique de l’Ouest.
Cette nouvelle page énergétique pourrait-elle définitivement permettre au Sénégal de s’affranchir durablement des contraintes énergétiques qui freinent sa croissance économique depuis des décennies ?
Dans une annonce d’une portée systémique, Senelec a officiellement communiqué le basculement de ses unités thermiques de Bel Air au gaz naturel, dans le cadre de sa stratégie nationale Gaz-to-Power, emblème de la transition énergétique du Sénégal. Cette mutation opérera du 13 au 19 mai 2025, et concernera des capacités installées totalisant 335 mégawatts, soit un pilier du dispositif de production national.

Cette opération marque une étape décisive dans l’architecture énergétique du Sénégal, qui se repositionne avec ambition dans la matrice des pays pionniers en Afrique subsaharienne en matière d’intégration du gaz domestique dans le bouquet électrique.